Icacal 2010

L'aventure se poursuit cette année, toujours dans la région d'Icacal. Rejoingnez-nous sur le blogue: icacal2010.blogspot.com

mercredi 6 janvier 2010

Vie d'anges!

Dans notre recherche de projets pour l'an prochain, on se demandait si on ne pourrait pas faire quelques choses pour une situation des plus déplorables: les vidanges qui trainent un peu partout. Pour accéder à Icacal, on doit faire 45 minutes de "trail" à partir du village de Buenos Aires (10,000 habitants). Hors comme il n'y a aucun service de gestion des déchets dans cette municipalité, les gens en disposent comme ils peuvent avec le résultat que vous pouvez voir. Aucun site d'enfouissement, aucune récupération et , disons-le, aucune sensibilisation. Par où commencer? Si quelqu'un le sait, laissez-nous le savoir. Peut-être connaissez-vous des groupes au Québec qui pourraient nous guider dans cette aventure? On est ouvert aux discussions...





7 commentaires:

  1. Peut-être que notre société d'état Recyc-Québec pourrait vous conseiller. Je peux les contacter pour vous...
    Selon moi la priorité devrait être accordée à s'assurer que les résidus domestiques dangereux (peinture, huile, solvant, etc.) soient disposés de façon sécuritaire. Il existe aussi certainement des programmes d'aide pour intervenir dans les écoles, apprendre aux enfants qui l'apprendront à leurs parents les principes de base de gestion des déchets (Réemploi, Recyclage, Valorisation). Ça me semble très intéressant et pertinent comme projet, on s'en reparle...

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  2. Oui, très pertinent mais par où commencer? il n'y aucun services municipaux en la matière . Aucun site d'enfouissement, aucun recyclage aucun service de récupération...tout nous semble à faire. d'accord pour Recyc-Québec mais avec une solution applicable ici...j'ai hâte qu'on s'en reparle (pdemuy@yahoo.ca)

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  3. Effectivement les conseils applicables à la région du lac Izabal qu'on pourra obtenir de Recyc-Québec seront probablement inspirés des mesures prises dans les villages isolés, comme ceux de la Basse Côte Nord. C'est sûr que c'est pas évident, mais un projet pilote de gestion des déchets à l'échelle de la communauté d'Icacal pourrait certainement être tenté. Il faudrait d'abord évaluer les besoins (types et quantités de déchets), le potentiel de recyclage et valorisation (pour limiter au maximum les quantités de déchets) et les possibilités de disposition (enfouissement ou incinération) à proximité. Couplé à un programme éducatif pour sensibiliser et mobiliser la population, ça pourrait marcher!
    Je commence à receuillir de l'info dès maintenant...

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  4. Voici mes premiers résultats de recherche sur le WEB concernant la gestion des déchets :

    Un document qui résume la situation du traitement des déchets au Guatemala http://www.dree.org/documents/46/72694.pdf . Le Guide de gestion des déchets produit par PROARCA dont parle ce document est disponible à l’adresse suivante : http://www.ccad.ws/proarca/p_proarca/pdf_sigma/Guia_Celdas_Rellenos_Final_web.pdf

    J’attends une réponse de l’IEFP, qui relève de l’Organisation internationale de la Francophonie, au sujet d’un programme qui semble intéressant concernant la gestion des déchets dans les pays en développement : http://www.iepf.org/programmes/operation.php?id=81

    J'ai l'impression que vous aller devoir compter d'abord sur "les ressources du milieu local"... Comment se fait la gestion des déchets à Rio Dulce et Los Paracaidistas? Privé ou gouvernemental? Comment s’organisent-ils à Buenos Aires, une ville de 10 000 habitants peut-elle vraiment n'effectuer aucune gestion des déchets ? Est-ce qu'il y a au moins une décharge municipal?

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  5. Bonjour Luce, on a parlé au maire de Livingston dont relève Buenos Aires et il semble qu'il existe une collecte (payante à l'usage et non sous forme de taxe) et que la décharge est à Morales, ville situé à 20 km. Le maire prône la coercition des contrevenants (amende)mais quand on sait que certaines familles n'ont pas ce qu'il faut pour manger, il nous semble assez évident qu'ils ne paieront pas pour leurs rebuts. On poursuit nous aussi notre cueillette d'infos. Merci pour ton travail.

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  6. Autre info. pour les intéressés: notre albanil Baron, notre maçon, nous dit que la collecte des déchets chez lui à Buenos Aires est faite par un particulier qui "charge" 60 Q (±10$). c'est à dire, 1 journée de travail au salaire minimum. Ce particulier dispose des déchets comme bon lui semble, c'est à dire sur le bord de notre chemin qui va à Icacal, en autant qu'il ne se fasse pas prendre,
    Pour RioDulce, le service est meilleur: 200 Q par mois et l'entrepreneur doit amener les déchets à plus d'une heure dans une décharge officielle.
    Dans les deux municipalités, le commmun des mortels ne peut s'offrir ces services et dans le meilleur des cas, brûle ses vidanges. Quant on est en survie, le traitement des déchets est bien loin dans la liste des priorités.
    Pour notre part, nos déchets sont brûlés par notre voisine Espérenza. Les cannettes sont récupérées, les contenants de verre attendent un recycleur qui ne vient pas depuis 3 mois et le métal devra être enterré à notre départ...À suivre!

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  7. La «politique nationale pour la gestion intégrée des résidus et déchets solides» http://www.reservasdeguatemala.org/documentos/politicas.desechos.solidos.pdf. confirme que le Guatemala en est vraiment au degré zéro en matière de gestion des déchets. La politique mentionne que seulement 12 municipalités au Guatemala possèdent une réglementation pour la gestion des déchets (3.6% des municipalités)… Elle présente une bien belle vision “Guatemala, un país limpio y ordenado, con un ambiente saludable y una población educada” et propose comme solution des investissements financiers et la consolidation des administrations municipales… Le maire de Livingston qui prône des mesures coercitives et les privés qui disposent les déchets récoltés le long de la route d’Icacal illustrent bien en effet qu’un effort majeur est requis au niveau de la gestion municipale.

    Mais avant que des services adéquats et abordables soient offerts dans les petits villages isolés comme Icacal, la région risque d’être jonchée de déchets… Je comprends votre inquiétude et votre volonté d’intervenir… Je n’ai toujours pas de nouvelle de l’Organisation de la francophonie (avec Haïti ils en ont sûrement plein les bras).
    Par ailleurs, les habitants d’Icacal sont-ils des mayas? Il semble y avoir plusieurs organismes internationaux qui orientent leurs programmes d’aide en matière d’environnement vers les communautés autochtones. Une autre piste à explorer…

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